Ici je ne vais pas apporter de chiffres, ni de propos prouvés scientifiquement, ici je vais vous parler avec le cœur, avec mon vécu, avec ce que j’ai observé.

Le deuil animalier fait partie des deuils dits “non reconnus”. Non reconnus car généralement honteux, mal compris et surtout invisibilisé aux yeux de la société. Pourtant la perte d’un animal est souvent le premier deuil que l’on aura à vivre dans sa vie. Un poisson rouge, un chien, un poney. Bref on fait la connaissance de la mort souvent par le biais des animaux. Et malgré tout, il est rare que l’on en parle. 

Le deuil animalier

Dans une société où l’animal est censé servir plutôt qu’avoir une vie propre, où celui-ci est utilisé plus qu’aimé à sa juste valeur, il est difficile de dire “Je suis anéantie par la perte de mon animal”. 

Alors que ce ne sont pas des animaux de compagnie, ce sont notre famille. Parfois la seule que l’on a, parfois celle qui nous a sauvé. Nos compagnons font partie à part entière de nos vies. Ils ont leur caractère, ils ont leur manie, ils ont leur façon propre de nous montrer qu’ils nous aiment. Et souvent (si ce n’est toujours) , l’animal est le seul être vivant qui nous aimera de façon inconditionnelle et gratuite quoi que l’on fasse dans notre vie. Forcément ça nous touche.

Pour rappel, le deuil intervient quand la relation à l’Autre est importante, quand elle est investie. Cela transcende donc l’aspect Humain VS Animal. 

Le deuil animalier

Heureusement aujourd’hui, de plus en plus, la parole s’ouvre; les services également, pour montrer que la perte de notre compagnon est douloureuse. Les pompes funèbres animalières, les cimetières pour animaux, les services vétérinaires qui aménagent leurs services afin de respecter la tristesse des familles, les professionnels qui se forment aussi à accompagner des personnes en deuil de leur animal. Alors cela avance doucement, certes, mais sachez que vous n’êtes pas seul.e.s dans votre détresse.

Il est LÉGITIME de souffrir de la mort de son compagnon à poils, à plumes, à pics, à écailles, etc. Il est NORMAL d’avoir la tête ailleurs pendant un certain temps, de ne pas avoir d’énergie pour retourner au travail ou pour prendre soin de soi, de pleurer souvent et parfois de se faire happer par une vague de tristesse incontrôlable. Vous n’êtes pas bizarre ou trop sentimentaliste. Vous avez été aimé et vous avez aimé.

Entourez vous de personnes ou de professionnels qui comprennent ce chagrin.

A Ferdinand, ma doudou, qui nous a quitté cette année.

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ETUDE ESTHIMA / WAMIZ : OBSÈQUES ET DEUIL DE NOS ANIMAUX DE COMPAGNIE | Esthima

Liste des cimetières animaliers à travers la France (amisforever.com)

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